Mais
assez d'étoiles, je me trouve être dans un environnement
formidable, sauvage, intact, alors allons nous balader un peu avec
baladin (le chien, le seul compagnon avec qui l'on puisse parler de
choses sérieuses quand on a pas vu âme qui vive depuis 20 jours..).
Je pars donc le matin au réveil pour dérouiller mes muscles
ankylosés par les nuits froides d'observations. Direction la vallée
pour faire simple et ne pas me perdre (30 degrés et 20% d'humidité,
il vaut mieux prendre ses précautions) et nous irons jusqu'au pied
du Guayaquil, petite montagne à l'est de Monte Patria.
Rencontre
avec les habitués du lieu
et découverte des fleurs emblématiques
des lieux dont la Rhodophiala, jolie petite fleur rouge à longs
pistils
et l'Aristolochia chilensis (l'oreille du renard, oreja de
zorro), une plante carnivore de belle taille pour un milieu assez
aride. En réalité elle ne capture pas les insectes pour les manger
mais juste pour le temps de la pollinisation en utilisant les poils
qui couvrent la parois intérieur de la plante. L'odeur de cette
plante est assez forte pour attirer les insectes volants (assez
proche de l'odeur de certains fromages affinés de longue date).
Je
rencontre aussi, un peu surpris, une plante dont je n'ai pu
identifier l'espèce mais qui laissera une trace dans ma mémoire,
car au toucher, elle est aussi accueillante que les meilleurs orties
de nos campagnes.
A éviter donc de se laisser piéger si vous ne
voulez pas vous gratter frénétiquement pendant 10 minutes.
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